Annonce de l’Hôpital Bicêtre
Le Docteur Peter Kamenicky, endocrinologue exerçant à l’hôpital de Bicêtre est coordinateur d’une étude intitulée : Evaluation des fonctions corticosurrénales par hypoglycémie insulinique et déplétion sodée chez les femmes présentant un déficit en 21-hydroxylase à révélation tardive. Comparaison à des volontaires sains.
Cette recherche est organisée par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris
Département de la Recherche Clinique et du Développement
1 avenue Claude Vellefaux
75010 Paris
Les participants à ce Projet de Recherche seront des patients atteints d’HCS à révélation tardive avec déficit en 21 hydroxylase et des volontaires sains.
But de la Recherche
Cette recherche a pour objectif premier d’évaluer la fonction surrénalienne des patientes atteints par un D21OH NC. Ces patientes ont souvent une pilosité importante car leurs surrénales synthétisent trop d’hormones masculines. En bloquant, certes de manière incomplète, une des étapes de la biosynthèse du cortisol et de l’aldostérone (hormones indispensables pour l’adaptation à toutes les situations de stress), cette maladie est également susceptible de provoquer une insuffisance surrénale au moins en situation de stress aigu. Ce risque théorique d’insuffisance surrénalienne a été en réalité très mal évalué. L’indication d’un traitement substitutif par les hormones corticoïdes au long cours ou au moins dans les situations de stress aigu ainsi que le port systématique d’une carte d’insuffisance surrénale reste donc un sujet de controverse.
Afin de ne pas prescrire de manière injustifiée un traitement par glucocorticoïdes voire par minéralocorticoïdes, qui peuvent avoir des conséquences délétères en termes métabolique et cardiovasculaire lorsque leur utilisation est prolongée, il est important de préciser le risque réel d’insuffisance surrénale chez ces patientes grâce à des tests de référence d’évaluation de la fonction surrénalienne. Pour cela, il est nécessaire de comparer les fonctions surrénaliennes de ces patientes aux fonctions surrénaliennes des femmes volontaires saines.
Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 20 personnes de sexe féminin présentant d’un déficit génétique en 21-hydroxylase (un enzyme clé pour la biosynthèse des hormones surrénaliennes, notamment du cortisol et de l’aldostérone) dit « non classique » (D21OH NC) et 20 sujets sains , au CHU de Bicêtre.
En compensation des contraintes de la recherche, chaque participant recevra une indemnité d’un montant de 600 euros. L’indemnité sera attribuée au prorata de la participation effective (inclusion, hospitalisation, suivi, visite de fin).